One Day at a Time : bienvenue chez la famille Alvarez !
One Day at a Time est une comédie centrée sur une famille américaine d’origine cubaine, les Alvarez. Penelope, infirmière et ex-militaire, élève ses deux ados Elena et Alex, aidée par sa mère Lydia qui vit sous le même toit. Il y a aussi Schneider, le propriétaire de l’immeuble, qui fait quasiment partie de la famille, vu tout le temps qu’il passe chez eux.
Remake d’une série américaine du même nom datant de 1975, la saison 2 est arrivée sur Netflix le mois dernier et j’en ai profité pour commencer la série. Et avec 13 épisodes de 25-30 minutes par saison, je n’ai pas mis longtemps à la finir !
Parmi les acteurs, on retrouve Rita Moreno, très connue aux États-Unis notamment pour son rôle dans le film West Side Story. J’ai pu reconnaître Justina Machado (Six Feet Under), Stephen Tobolowsky (Californication, Silicon Valley), ou encore Tony Plana (Ugly Betty) et Judy Reyes (Scrubs).
J’ai mis plusieurs épisodes à accrocher, j’avais un peu de mal avec le côté sitcom au début, les situations et les caractères des personnages un peu exagérés. Mais au-delà de ça, je me suis beaucoup attachée aux personnages, ils forment une famille unie et sont toujours là les uns pour les autres.
J’ai trouvé la série très drôle, surtout le personnage de Lydia, la grand-mère. Malgré ses valeurs traditionnelles et souvent en opposition avec sa fille ou sa petite-fille, elle arrive toujours à nous faire rire et à nous surprendre : le décalage dans les conversations, les mots dits à la place des autres, ses entrées dramatiques… Elena aussi m’a beaucoup plu, elle est très loin du stéréotype de l’adolescente superficielle que l’on voit souvent dans les séries américaines. Elle est féministe, engagée dans différentes causes, elle ne cherche pas à être populaire.
C’est une série feel good (la plupart du temps), j’ai passé un très bon moment devant, j’ai beaucoup ri, mais j’ai aussi versé ma petite larme certaines fois, il y a des scènes très touchantes et émouvantes. Bien que ce soit une comédie, cela ne l’empêche pas d’aborder des sujets importants comme la dépression, l’addiction, le sexisme, l’homophobie, l’immigration ou encore la possession d’armes. Des sujets qui touchent de près les personnages mais aussi très pertinents dans le contexte politique américain actuel.
Une série dans l’air du temps, avec beaucoup d’humour, qui reste positive, et il y a même des références à Buffy et à Doctor Who. On croise les doigts pour que Netflix la renouvelle !