Ennemi Public, une bonne surprise venant de Belgique
Guy Béranger, après 20 ans de prison pour des meurtres d’enfants, demande à passer sa liberté conditionnelle à l’abbaye de Vielsart dans les Ardennes. Placé sous la surveillance de l’inspectrice Chloé Muller, son arrivée au village entraîne de vives réactions parmi la population. Un peu plus tard, une fillette disparaît…
Librement inspirée de l’affaire Dutroux, Ennemi Public est une série belge issue de l’appel à projets de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la RTBF, tout comme La Trêve.
La série se veut réaliste, soucieuse de montrer différents points de vue et réactions suite à l’arrivée de Béranger à Vielsart : les moines, la police, les habitants…
Les premiers épisodes m’ont intriguée, puis j’ai été de plus en plus captivée au fur et à mesure que j’avançais dans la saison.
Ennemi Public prend le temps de développer ses personnages et ses intrigues, et devient de plus en plus prenante au fil des épisodes. De fausses pistes en révélations, on avance peu à peu vers la résolution de l’enquête, tout en découvrant les secrets et le passé des personnages, qui s’avèrent beaucoup plus complexes qu’ils n’y paraissent au premier abord.
On apprend à les connaître et on s’attache beaucoup à certains d’entre eux, comme Chloé ou frère Lucas (interprété par Clément Manuel, vu chez nous dans Ainsi soient-ils).
Mais le personnage qui m’a le plus marquée est celui de Guy Béranger. L’acteur Angelo Bison qui l’incarne est particulièrement impressionnant, et fait bien ressortir le côté psychopathe et manipulateur du personnage.
La façon dont se termine la saison laissait penser à une suite, d’autant plus que la dernière scène apporte une grosse révélation. Ne trouvant nulle part d’informations concernant une éventuelle saison 2, j’ai directement posé la question au compte de la série sur Twitter, et je vous laisse découvrir la réponse :
@SerieTime Bonjour Céline, l’écriture de la saison 2 devrait bientôt débuter… Il faudra donc attendre plus d’un an pour sa diffusion
— Ennemi Public (@Ennemi_Public__) 11 juin 2016